Jusqu'à quand feras-tu attendre ton art?
Et sans plus attendre... ARTémis, un voyage d'art et de chamanisme
Toc, toc, toc… Toc… TOC, TOC… T… ….
C’est l’art, ton Art - au sens large et inclusif, celui de l’art comme tu l’imagines et celui englobant de ta création de manière générale - qui frappe à ta porte, avec insistance, avec originalité, timidement, audacieusement, jusqu’à ta réponse, enfin OU en silence, jusqu’à ton abandon.
Pendant des années, j’ai fait attendre mon art.
Parce que je n’étais pas prête, parce que j’avais peur, parce que je n’écoutais pas, parce que je ne regardais que son impossibilité, sans imaginer sa liberté.
Pourtant, l’appel résonnait depuis mon enfance. Ce n’est qu’au détour de la trentaine, mon retour de Saturne en pleine floraison, que l’inconfort de l’absence, du silence et de l’attente m’ont secouée en profondeur et m’ont permise de commencer, enfin, à 33 ans, à prendre mon art au sérieux, à me lancer, à écrire de la fiction, à reprendre des études, et à, petit à petit, prioriser l’art et la création, dans l’écriture et dans tous les autres domaines de ma vie.
La Peur qui nous pousse à attendre
Tout ne se résout pas en un claquement de doigt évidemment, et lors de ces dernières années d’exploration créatives, j’ai continué de me faire attendre, de manière plus subtile et pernicieuse peut-être, mais toujours pour la même raison: la peur d’échouer, la peur de réussir, la peur du jugement, la peur d’être abandonnée… la Peur tout simplement.
L’attente, la procrastination, la contemplation, l’exploration, l’incubation est ambigüe. Elle a sa place et sa nécessité dans le processus de création, elle est nécessaire et désirable pendant certaines saisons de nos vies, mais arrive un moment, et tu le sais, tu le sens au fond de toi, où attendre n’est plus le témoignage de ta sagesse, ni même de sage paresse, mais simplement le cocon protecteur de ta détresse que tu dois trancher, au prix de tes peurs et de tes anxiétés.
Il y a une raison derrière nos attentes, et elle est souvent déraisonnable et destructrice. Nous avons beau trouver toutes les excuses du monde, confronté.es, enfin, à nos vérités, nous savons que l’attente, sous couvert parfois d’ignorance, est le symptôme d’un blocage, d’une peur, d’une croyance limitante, d’un schéma à défaire, transformer, transmuter, libérer pour atteindre une autre version de nous-même.
Une amie se rend compte qu’elle ne se dévoue plus entièrement à son art, comme elle le souhaiterait, faisant ainsi attendre une part de son expression personnelle.
Une autre n’arrive pas à se donner pleinement à un projet d’écriture, sans en commencer un autre, un autre, puis encore un autre, repoussant de difficiles nouveaux apprentissages.
Cet hiver, pendant six mois, je me perdais à nouveau dans un nouveau brouillon de mon roman, ne me permettant pas d’apprendre, de restructurer, de plonger dans de difficiles apprentissages, repoussant ma nouvelle expression artistique, la fin d’un projet que je chéris depuis plusieurs années, faisant attendre l’achèvement, le succès peut-être, ou l’échec, le nécessaire vide avant le prochain projet. Et depuis cet hiver, la vie, en reflet de mes peurs, s’amuse à venir s’immiscer, ralentir la fin de mon projet de roman, de manières évidentes ou confuses.
Cette attente est nocive, pernicieuse et se manifeste dans toutes les langueurs, les distractions et les bonnes raisons, pour ne pas que je remarque, que c’est bien la peur la source tous mes maux et retardements.
L’Attente sous toutes ses formes et ses masques
Comment te fais-tu attendre? Comment fais-tu attendre ton art? tes désirs? tes besoins?
Je remarque cette énergie d’attente dans différents domaines de ma vie depuis quelques mois, chez moi, chez les autres.
De cette conversation importante que l’on repousse encore et encore, de cette décision que l’on ne prend jamais, de cet email que l’on doit envoyer ou de cette boîte mail que l’on doit vider, de cette paire de chaussures que l’on ne se résout jamais à acheter, de ce cours (ou de cette retraite) auquel on ne s’inscrit jamais, de ce petit plaisir, de ce besoin physiologique, de ce self care que l’on désire dès le réveil et que l’on repousse jusqu’au soir, pour ne finalement jamais le faire, de cette idée que l’on a eu il y a quelques jours ou quelques semaines et que l’on doute déjà, de ce garage à vider et transformer en studio, de ce projet artistique que l’on ne commence ou ne termine jamais, de cette action qui nous permettra enfin de passer à la vitesse suivante que l’on ne fait jamais…
Et toutes les bonne raisons du monde pour ne pas le faire, “pas maintenant”, “pas tout de suite”, “je suis fatiguée”, “je n’ai pas le temps”, “je ne sais pas”, “j’ai oublié”, “on verra ce week-end, demain, après cette chose-ci ou celle-là…” “c’est trop compliqué” “je ne sais pas par où commencer” qui sont en fait, toujours les symptômes ou les masques de peurs et croyances limitantes: peur du jugement, d’échouer, de réussir, peur de perdre l’amour des proches, peur de la difficulté et de l’inconnu, peur du changement, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne plus avoir d’idées après celle-ci…
Et si de l’autre côté de l’attente, se trouvait la possibilité de ton Artiste?
Et pourtant, chaque peur est un portail pour quelque chose de PLUS, de mieux peut-être, de différent: plus d’expression personnelle, plus d’amour, plus de joie, plus de succès, plus d’abondance, plus d’art, plus de créativité, plus de solutions, plus de paix…
L’attente n’est pas une solution. L’attente est un portail, une invitation. Et s’il était temps d’arrêter d’attendre?
Comme toujours, j’apprends en même temps que toi, je suis initiée par les leçons de guérison que je transmets. ARTémis, mon programme de chamanisme et d’art est né, il y a six mois, mais après l’incubation, j’ai attendu, je t’ai fait attendre, je l’ai fait attendre, je me suis faite attendre. C’est fini, il est temps.
Selon Elisabeth Gilbert dans Comme par Magie, ne pas créer, ne pas répondre à l’appel de son art et de ses idées, c’est choisir de créer plutôt, consciemment ou non, du conflit et du chaos dans les autres sphères de nos vie, un palliatif à l’attente, du bruit rassurant pour nos vies et mentaux en mal de problèmes à solutionner.
Où dans ta vie, choisis-tu le chaos, plutôt que la créativité?
Pour Albert Low, dans Creating Consciousness, l’ambigüité inhérente à l’humanité est créatrice de conflit, violence, chaos, ou bien, à l’opposé, de créativité et d’amour.
Et si dans l’attente, nous avions le choix d’aller vers une polarité positive, plutôt qu’auto-destructrice? Et si l’attente était le purgatoire? Et si l’attente était poison et guérison?
Ce mois-ci, je me suis secouée, je me suis réveillée de certaines de mes attentes, à petites touches et à grands coups de pinceaux. Je me suis attaquée à ma To-do-list invisible, à toutes ces choses sur lesquelles je me faisais attendre, dans l’art et dans la vie, parce que le miroir est interchangeable et grossissant.
Me faire attendre, se faire attendre, c’est tremper éperdument dans l’inconfort, choisir, à terme, la noyade, plutôt que d’apprendre à nager vers les autres rives qui nous appellent.
Alors je vide ma boîte mail. Je commande ma paire de baskets. Je fais mes comptes. J’envoie cette demande de bourse d’écriture. Je crée ce cours. Je fais ce rituel de guérison que je repousse sans cesse. Je fais les vitres. Je fais de l’espace. Je balaye la poussière. Je prends des décisions. J’avance. Je restructure mon roman. Je lui donne un calendrier. Je me donne l’opportunité, le temps, l’espace, la joie, le flow de le finir enfin, prête à accueillir la suite. Je prends soin de mon corps, de mon coeur, de mon âme, de mon mental, de ma communauté, au service de mon art, et du monde autour de moi.
L’attente est égoïste, autodestructrice, au service, en dévotion ) l’auto-sabotage. Le premiers pas est souverain, responsabilisant, ressourçant, aimant, altruiste et re-générateur.
Ne plus courir après le temps et sortir de l’illusion du faire
Que se passerait-il si tu arrêtais de te faire attendre? Que tu écoutais les murmures et les cris de ton art et de tes idées dès maintenant, un pied, un appel après l’autre, en faisant confiance, que le temps disparaît dans l’attente, et rallonge dans l’action et le momentum? Et si tu arrêtais de te faire attendre et te consacrait à ton art?
Que fait-on lorsque l’on constate que l’on attend par peur, que l’on est paralysé.e par l’inaction ou fuyant.e dans le trop faire? On peut choisir de se distraire, d’oublier à nouveau, de repartir dans le faire. Ou bien comprendre que choisir notre art, notre création, notre mission de vie, notre entrepreneuriat, c’est dérouler le fil de nos peurs et croyances limitantes une à une, tout en commençant à faire et à créer dès maintenant.
Alors, je t’invite à t’arrêter un instant (oui, c’est ironique, je sais), à prendre quelques instants avec toi-même et ton silence, à te connecter à tes désirs, ton intuition, ta vision, de la manière dont tu le souhaites. A prendre note de toutes les petites et grandes manières dont tu te fais attendre, dans ton art et dans ta vie, et à t’interroger sur le pourquoi, sur la peur qui se cache en dessous de ce fonctionnement. A lui donner de la place, à l’interroger, à l’intégrer, à plonger au coeur de qui tu es, pour ne plus qu’elle te guide inconsciemment à retourner dans l’auto-pilote de l’attente. En réponse, peut-être déjà, elle te voit ne plus lire cette lettre ou t’énerver, elle voudra sans doute s’enfouir, inconnue, anonyme, au fond de toi, là où tu n’iras pas la déloger. Pourtant si vous apprenez à travailler ensemble, alors j’en suis sûre, vous pourrez commencer ensemble à créer.
ARTémis, un voyage chamanique à la rencontre de ton Art et de ton Artiste
Et cette fois-ci, sans plus attendre, je suis heureuse de te présenter ARTémis.
ARTémis est un programme de chamanisme et d’art, à la rencontre, la révélation et la réclamation de ton Artiste, sur le chemin de ton Art.
Après plusieurs années de recherche, de coaching, d’introspection, de travail avec l’intuition et de chamanisme, sur moi-même et main dans la main avec d’autres artistes, j’ai appris que pour se saisir de l’attente, de nos peurs et pour les transformer efficacement en chemin vers notre Art et notre voix, il fallait retourner à la source de nos peurs, pour avancer sur le chemin de notre guérison, en conscience.
ARTémis, est un programme de co-création intuitive, d’art et de chamanisme, à la rencontre de toi-même et de ton art, de six mois à un an, où je t’accompagnerai à la rencontre ou la redécouverte de ton artiste.
Il ne s’agit plus de te faire attendre, mais de reprendre en main ton chemin d’Art.
Pour en savoir plus sur ARTémis, c’est par ici.
Olivier a participé aux prémisses d’ARTÉMis. Il raconte…
“J'ai grandi dans un milieu où l'art n'était pas valorisé, et très certainement pas une option de carrière. L'art était réservé à une élite, et il fallait être raisonnable : faire des études, décrocher un job stable... "tu auras bien le temps de faire de la musique le week-end". C'est ce que j'ai fait. Jusqu'à l'épuisement, jusqu'au burn-out. Mais la musique m'a accompagné toute ma vie, elle n'a jamais cessé. Et quand il a fallu réfléchir à une reconversion, trouver ce qui avait du sens, elle occupait bien entendu le centre de ce que je voulais reconstruire. C'est dans ce contexte que j'ai débuté ce qui allait devenir le programme Artémis avec Lucie. Car d'un souhait enfoui et ignoré pendant des décennies, il fallait faire éclore, incarner, donner vie et une place centrale à l'artiste en moi. Autant dire que le chemin n'est pas des plus simples ou comfortables : peurs, blocages, pensées limitantes, syndrome de l'imposteur, complexe d'infériorité... c'est tout un schéma de pensée qu'il faut reconstruire. Et ces obstacles s'ancrent dans la réalité (blocages créatifs, procrastination), et dans la matière avec des douleurs physiques. Mais Lucie m'a accompagné et guidé à chaque étape, pour réaffirmer l'artiste en moi et lui donner sa place. Au travers de cérémonies de plus en plus profondes et marquantes, un travail personnel s'enclenche pour vous engager à retrouver votre pouvoir, votre voix. Et même si je suis conscient que les effets de cette initiation sont encore en période d'intégration, d'incubation, j'ai pu ressentir ce changement en moi et démarrer ma nouvelle carrière en tant qu'artiste, songwriter et compositeur. J'ai aussi découvert, au passage, lors d'une de ces initiations inattendues, un chemin de guérisseur, avec le reiki et le son, comme pour venir confirmer que cela faisait aussi partie de moi depuis longtemps. J'ai apprécié la douceur et l'écoute de Lucie, la vive acuité de ce qu'elle rapportait de ses voyages chamaniques, et l'aspect universel, naturel et sans substances du Core Shamanism qu'elle pratique.”
Avec amour et gratitude, je me réjouis de te voir dérouler le tapis de ton art,
xx
Lucie